jeudi 14 octobre 2010

premier jour, première page

                                                                  ÉTERNITÉ

                                                     
                                                                    prologue

A cette époque la terre était encore totalement vierge. Des minéraux à perte de vue, des volcans crachant leur lave et des météorites se crashant régulièrement sur ce désert, c’était tout ce que l’on aurait pu voir si on se trouvait là, dans ces premiers temps. Mais si l’on s’était retrouvé à regarder ce paysage grandiose par son unicité minérale, encore aurait-il fallut un bon scaphandre. Et oui ! Il n’y avait pas la moindre trace d’oxygène à la surface de cette planète que nul n’aurait osé appeler Terre. Planète caillasse, oui !

La lune commençait à être assez loin de la Terre pour que son influence sur les éléments ne soit plus aussi prépondérante. Notre satellite tournait maintenant régulièrement autour de son astre mère et attirait sur lui de plus en plus d’astéroïdes et autres corps célestes voyageant dans notre galaxie épargnant d’autant notre petite planète.
Le contraste était saisissant entre ces étendues rocailleuses et le foisonnement de vies qui évoluaient sous l’océan unique qui s'était formé recouvrant la plus grande surface de notre globe.

Là dessous, des organismes unicellulaires s’étaient développés pour donner naissance à des formes de vies plus complexes. Amibes, éponges, algues et autres incongruités végétales se multipliaient sous la surface de cette eau protectrice.
Leur aspect pour le moins étranges se justifiaient. Il fallait bien expérimenter toutes les possibilités, bien souvent saupoudré de n'importe quoi pour réussir à s'adapter aux conditions de vie qui nous étaient proposées !

Sur les terres émergées régnaient les minéraux. Sous la mer la colonisation des végétaux était totale. Mais il n’y avait encore aucune trace de vie animale que ce soit hors ou sous l’eau. Et cela ne manquait aucunement aux deux ordres qui dominait cette planète.
L’atmosphère de cette de terre aride était irrespirable. Des gaz, tous plus toxiques les uns que les autres empêchait la vie de s’inviter au-dessus du niveau de la mer. Les algues (cyanobactéries) et autres végétaux marins, curieux comme pas deux, ne pouvaient, pourtant s’empêcher de lorgner sur ces nouveaux territoires.

Après une concertation toute végétale, les algues bleues, les as de la chimie sous-marine, se mirent au boulot à grands coups de mutations. Elles fourmillaient maintenant en mer et à force de pugnacité, arrivèrent à transformer l’atmosphère terrestre. Ces algues bleues inventèrent la photosynthèse. Elles relâchaient sans cesse de l’oxygène et créèrent ainsi une mince couche d’ozone indispensable pour filtrer les rayons de notre soleil.
A leur grand plaisir, ces algues purent admirer le résultat de leur travail. En se rapprochant au plus près de la surface, elles admirèrent le magnifique ciel bleu qu’elles venaient d’inventer. La vie sur terre était devenue possible et bien vite, pour nous tout du moins, les végétaux marins s'apprêtèrent à s'essayer à relever ce nouveau défi. Subsister hors de l’eau.
L’heure de la colonisation terrestre avait sonné. Et vite !

1 commentaire:

  1. 365 jours, bref un an et vous aurez un livre sauf si je passe à "Deux page par jour" voir plus....

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