mercredi 19 janvier 2011

chapitre 27 suite

- Vous pouvez me donner l’adresse de cette résidence ? Il me semble qu’il m’avait dit devoir s’y rendre. Je vous en conjure, Mademoiselle, votre patron tant aimé va avoir de graves ennuis si je n’arrive pas à le joindre rapidement ! Donnez-moi simplement le numéro de téléphone te l’adresse de cette maison et je me charge de le retrouver. Vous êtes d’accord ?
- Euh… ben… bon… d’accord, si vous me dites que Nick est en danger, je vous donne tout ce que vous me demandez. Une minute, s’il vous plaît !
La jeune femme plongea suer son clavier d’ordinateur, tapa sur le clavier à une vitesse supersonique et cliqua une dernière fois sur la souris.
- Je vous imprime tout ce que j’ai sur cette villa. Elle se trouve au sud de Boston, à Cap Code. Vous savez ou c’est et comment vous y rendre au plus vite….C’est pas Paris ici !
- Non, dit Claude. Je n’ai aucune idée d’où cela se trouve et encore moins comment y aller ! Mais vous avez peut être une idée, Hein ?
- Je sais ! je vais venir avec vous…Nick à un jet privé et j’ai toutes les autorisations pour le faire décoller pour lui.
- Alors, parfait. Allons-y ! Il n’y a plus une minute à perdre, je vous le promets !

Dix minutes après Claude et Charlène, il avait fini par lui demander son nom, roulaient à tombeau ouvert en direction d’un petit aérodrome privé du New-Jersey.


*******

Anua parvint enfin à son bureau et introduit sa carte dans le lecteur. De nouveau, le « ptuit-ptuit » retentit, à son grand soulagement.
Elle entra comme une voleuse dans son propre bureau, veillant à ne faire aucun bruit, et se dirigea vers la rangée de bibliothèques qui recouvrait le mur à sa gauche.
Ignorant son coffre,  Anua déplaça trois énormes volumes de l’encyclopédie « universalis » qui se trouvaient sur la dernière étagère. Malgré leur taille, elle n’eut aucun problème pour le faire.
Il s’agissait de livres factices ! Billie lui avait offert ces faux volumes, justes les tranches collées les unes aux autres dont elle s’était servie lors d’une expédition de chasse au trésor sous-marine, dangereuse et située  en pleine mer rouge, repaire de pirates yéménites.
Anua laissa tombé par terre les faux livres et s’empara de « ses » deux cylindres en bois inconnu qu’elle avait caché là quant elle avait senti la tempête médiatique se lever contre elle. Elle pris sur son bureau deux cartons à dessin longs et cylindriques et, délicatement, introduisit les cylindres à l’intérieur, non sans les avoir préalablement enveloppés dans de quelconques affiches qu’elle avait décroché du mur.
Bien lui en pris !
A peine sortie de son bureau que deux gardes et pas des rigolos, s’avançaient vers elle, lui intimant de ne plus bouger, pointant leurs « Tasers » vers elle.
Anua obtempéra immédiatement, posa ses deux cartons verticalement à coté d’elle et attendit.
Les deux gardes communiquaient visiblement par talkie-walkie avec un des gros pontes de l’institut. Après quelques secondes de palabres, ils lui demandèrent ce qu’elle venait faire là, alors qu’elle ne faisait plus partie du personnel « provisoirement ».
Elle resta calme et afficha son plus beau sourire, malgré le ton agessif et bien peu courtois des deux hommes. Elle leur répondit :
- Quoi, vous ne savez pas ce qui est arrivé à mon père ? Prévenez votre chef à l’autre bout du talkie que je suis venu récupérer quelques affiches sans valeur que mon papa m’avait offert et que je veux lui amener à l’hôpital, OK, les gars ? Allez, prévenez votre « big boss », on m’attend moi ! Le médecin à dit que se réveiller dans un décors plus familier serait bon pour mon père, vous comprenez ?
Les deux hommes communiquèrent ces informations à leur patron, le patron de l’institut en vérité et attendirent une réponse. Même Anua pu l’entendre :
- Ok ! Je suis au courant pour Monsieur Petersen. Il a été victime d’une grave agression aujourd’hui. Alors fouillez la, fouillez la bien et vérifiez que se ne sont que des affiches, compris Messieurs ?
- Bien Monsieur, tout de suite Monsieur.
Les deux hommes s’approchèrent de la jeune femme, l’air menaçant et bien déterminés à lui faire subir une fouille totale.
Anua était foutue. C’est en tous cas ce qu’elle se dit, lorsque que l’un des deux gardes lui intimait l’ordre de lever les bras alors que l’autre commencait à se saisir de l’un des rouleaux à dessin.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire