vendredi 21 janvier 2011

chapitre 27 suite

Anua recula d’un pas lorsque le plus menaçant des deux vigiles, « Taser » toujours pointé sur la saisit sans ménagement par le bras. Elle ne pu retenir un gémissement de douleur, maintenant que l’homme lui tordait le bras dans le dos et la forçait à s’allonger sur le sol.
Elle parvint quand même à crier
- Hé, messieurs, je ne fais rien de mal !  Pourquoi me traitez-vous comme une voleuse ?
- Pardon m’zelle, dis l’homme qui la maintenait au sol. Ordre de tout en haut, vous comprenez ? Quand ces gens là disent fouille totale, c’est une fouille complète, vous me suivez ?
- J’aurais du mal à vous contre dire de toutes les façons. Pouvez vous au moins essayer de ne pas me casser le bras ?
L’autre garde s’attaquait aux rouleaux contenant les cylindres. Et il n’allait pas tarder à découvrir le pot aux roses. Anua tenta une dernière diversion :
- M’enfin, vous avez les images des caméras de surveillance de mon bureau, le garde à l’entrée pourra vous les montrer, hein ? C’est que ces affiches sont sans valeurs mais très fragiles, vous comprenez ? j’aimerais que vous fassiez très attention, je les ai enlevées de leurs cadres et il faut les manipuler avec une extrême attention. Alors demandez de voir les images de l’accueil, vous voulez bien ?
L’homme qui la maintenait toujours au sol, relâcha légèrement son emprise et permis à Anua de se mettre à genoux. Elle pouvait ainsi regarder l’autre homme hésiter à ouvrir les rouleaux à dessin. Ses énormes battoirs se contentaient de tapoter tranquillement dessus.
Au moins, il n’a plus les mains sur le couvercle, songea Anua.
Le garde qui la tenait toujours, se saisit de son talkie-walkie et dit :
- Bruce, Bruce, c’est joe, tu m’entends ?
Un long grésillement se fit entendre puis une voie lointaine dit en crachotant :

- Quoi , qu’est ce qui y’a Joe ? tu sais pas que je regarde le hockey ce soir ?  Et que je peux t’annoncer qu’on va se faire un paquet de pognon. Ton tuyau était au poil Joe et
- Stop bruce ! dit le Joe en question, raffermissant un peu sa prise comme si l’idée de se faire un petit paquet d’argent sur un pari sportif lui redonnais une dose de testostérone. Il continua
- Tu peux me dire si t’as des images de Mademoiselle Petersen dans son bureau ? c’est un ordre du dernier étages, tu saisis, Bruce ?
L’homme de l’accueil répondit du tac au tac
- Tu te fous de ma gueule ou quoi ? Tu sais bien qu’ya pas de caméra dans les bureaux des scientifiques, bordel. Tu te rappelles qu’il y a deux ans on a eu un gars viré parc’qu’il matait une jeunette entrain de se changer et que depuis on a tout démonté. T’es bourré ou….
La liaison fut interrompue quelque secondes. Visiblement, le vigile de l’accueil avait lâcher son bouton de communication.
Un gros « CHPLONK » retentit et le silence se fit. Plus aucun grésillement, plus de voie de Bruce, juste le léger ronronnement de la climatisation du couloir où les deus gardes se regardaient interloqués par ce bruit suspect. Le bruit d’une chute de quelque chose de massif sur le sol.

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