lundi 24 janvier 2011

Chapitre 28, suite

Elle se laissa entraîner par le colosse, jusque sur le Parking sans ne rien dire. Elle était bien venue là pour récupérer ses sceaux –cylindres, après tout ! Et vu la situation dans laquelle elle se trouvait, il y a encore dix minutes, elle s’estimait heureuse de se retrouver dehors et libre. En fin presque libre.
L’ex « Géant vert » la conduisit jusqu’à une superbe « Mercedes » et, une fois les portes ouvertes, la pria de monter dedans.
Malgré sa voie de stentor, il n’y avait aucune trace d’agressivité ni de menace potentielle dans ses propos. Anua obtempéra. Une fois au volant, le gigantesque inconnu démarra et fila vers la sortie. La barrière de la guérite de l’entrée du parking était levée et il n’y avait aucune trace du garde chargé de son bon fonctionnement.

- J’ai du un peu le molester mais, il va reprendre conscience d’ici peu. Ne t’inquiètes pas pour lui Anua. C’est bien comme cela que l’on t’appelle maintenant, pas vrai ?

Anua était sidérée par ce que cet homme connaissait d’elle :

- En effet, c’est bien mon nom mais pourquoi diable êtes vous venu m’aider ?

- Simplement parce que t’allais pas pouvoir t’en sortir et que chevalier servant, oui, tu sais, Ton fameux Raph, le gars du FBI n’était pas encore prêt à venir à ton secours. Ta copine billie, tu sais, celle que j’ai légèrement choquée en entrant la dernière fois chez toi pour t’éviter de faire enlever ou massacrer par le jeune gars que j’ai emmené avec moi, tu vois de quoi je parle ?


- Euh…Ben c’aurait été difficile à oublier. 

Répliqua Anua toujours aussi intriguée par cette masse humaine mais plus du tout effrayée.

- Bon. Ben ta copine, elle a cherché à t’empêcher de venir ici et n’ayant pas réussie à te rattraper, elle a prévenu le super flic. Et il doit être quelque part, en route pour ici. Je dirais à cinq ou six kilomètres de là, arrivant toutes sirènes hurlantes. C’est pour ça que je te demande de me faire un tout petit peu confiance et de lui téléphoner pur lui donner rendez-vous à l’hopital où ton  père est encore. OK gamin ?

- Bon alors, primo je n’ai rien d’un gamin, une gamine à la limite mais on a pas élevé les cochons ensemble et Anua me va très bien ! Secondo, j’ai pas mon téléphone et je voudrais bien passer chez moi poser mes rouleaux à  des..


L’homme ne lui laissa pas terminer sa phrase :

- Tiens, prend mon téléphone et s’il te plait, ne me prend pas pour une truffe, OK ? Je sais exactement ce que tu transporte et je peux te dire que ta maison n’est pas l’endroit le plus sur pour eux ! Alors demande à ton agent FBI de choc de bien vouloir nous retrouver à l’hosto, c’est compris ?

La question ressemblait fort à une dernière injonction avant répercussions peut être dommageable et Anua obtempéra. Elle se saisit du téléphone que son « nouvel ami » lui tendait et passa son appel à Raph en lui disant que tout allait pour le mieux et qu’elle se rendait voir son père. Elle lui demanda de le rejoindre là-bas sans poser de question.
Raph lui demanda de lui assurer qu’elle allait bien et lui dit qu’il serait à l’hôpital d’ici une demie- heure.

- Comme nous, Raph alors on se voit dans trente minute. Ah oui, Billie est avec toi ?

- Bien sur ! Tu la connais, non ? Comment peux-tu imaginer qu’elle ne soit pas là alors que tu t’en allais encore prendre des risques inconsidérés sur un de tes fameux coup de tête !


- OK, OK, c’était juste une question Monsieur le super agent Furk ! Alors à tout de suite, beau prince charmant ? Et ne fais pas de gringue  à ma copine !

En raccrochant, Anua entendit la voiture de Raph crisser des pneus. Un de ses fameux tête à queue, lui le grand spécialiste de la poursuite automobile.

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