samedi 29 janvier 2011

Chapitre 28, suite

Charlène ne savait plus quoi faire. Elle voyait bien que la situation était mal engagée. Jamais Claude n’aurait le dessus, malgré ses efforts pour se libérer de l’emprise du jeune fauve. Elle décida de réagir.
Elle sorti dans le corridor, fouilla les ténèbres de la faible lueur de la flamme de son briquet et finit par trouver quelque chose, Un balai. Bon, ce n’était pas la panacée, mais la jeune femme, se souvint d’un film d’action, lequel, elle savait plus trop et c’était sans importance. Elle revint dans la cave et fit comme dans cette scène de film.

Elle longea le mur, histoire de ne pas se faire attraper pas le jeune fou nudiste et s’approcha des accroches murales de ses chaînes. Arrivée à celle qui était reliée au bras qui étranglait Claude, elle avança autant qu’elle le pu le long de ces épais maillons puis posa le manche du balai sur la chaîne. Alors, elle se mit à faire tourner le manche sur lui-même de manière a ce que cette maudite chaîne s’enroule autour. Cela marchait ! Peu à peu les maillons devenaient de plus en plus  nombreux autours du manche. Et la main du tueur de petit français à l’humeur changeante n’arrivait plus à maintenir la même pression sur son cou.

Claude ne voyait plus qu’une nuée de petits points blancs qui dansaient devant ses yeux.
Il était sur de mourir et il le regrettait mais plus un de ses muscles ne répondait à ses injonctions. Seul son cerveau, encore un peu oxygéné, sentait l’énorme pression qui s’exerçait sur sa trachée, son larynx, sa carotide, bref l’ensemble de cette zone. Juste à ce moment, il sentit un léger relâchement de la poigne de la chose puante qui se trouvait à califourchon sur son torse.
La seule chose qui lui vint à l’esprit fut de crier. Il essaya mais n’y arriva pas par faute suffisante d’air dans ses poumons. Alors il pensa très fort : « Au secours ! » ; avant  d’ajouter : « Pas la peine d’avoir des milliards de connexions végétales dans la caboche si c’est pour finir comme ça ! »

Charlène voyait bien qu’il serait difficile de faire mieux. Son manche à balai n’arrêtait pas de craquer et elle doutait fortement qu’il soit assez solide pour traîner l’homme  sauvage loin de Claude. Mais au moins, il ne parvenait plus à étrangler son ami. Elle décida de s’arrêter de tourner et garder la situation en place. C’est alors qu’elle vit la chose la plus étrange de sa vie !

La main du tueur ne parvenait plus à toucher le cou de Claude. C’est à ce moment que des filaments sortirent de sa bouche grande ouverte à la recherche d’un peu d’air.
Ces étranges brins moussus sortaient également de ses oreilles set de son nez. La mousse qui les recouvrait, semblaient grossir à mesure qu’ils s’éloignaient de Claude en direction de son agresseur.

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